[Vidéo] Des encadreurs poursuivent leur formation en Observation et analyse des pratiques enseignantes à Paris, dans les locaux de l’Agence Universitaire de la Francophonie

Afin de solidifier leurs connaissances et d’interroger leurs postures, 9 encadreurs du du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, du Gabon, du Niger, et du Sénégal, ont débuté en mai une formation à distance, aux côtés de la Professeure Marguerite Altet, pédagogue et coordinatrice du GTE 1, et du Professeur Yann Vacher, Docteur en sciences de l’éducation et formateur à l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPE) de Corse, et membre du même groupe thématique d’expertise. Du 13 au 17 septembre, la formation s’est poursuivie en présentiel, à Paris, à l’Agence Universitaire de la Francophonie.

En raison de la pandémie de COVID-19, le Programme APPRENDRE et la coordination du Groupe Thématique d’Expertise 1 « Professionnalisation des acteurs » ont décidé de renforcer les compétences de quelques universitaires, docteurs africains en sciences de l’éducation, spécialistes de recherches sur l’enseignement-apprentissage, par une formation spécifique, pour qu’ils assurent à leur tour, dans les pays, des ateliers « Observation et analyse des pratiques enseignantes »


Le Professeur Vacher nous en dit plus sur la formation :  


Les experts ayant pu faire le déplacement à Paris, afin d’achever la formation, sont :

  • Moussa Mohamed Sagayar du Niger ;
  • Innocents Ouedraogo, Alphonse Nagnon et Etienne Ouedraogo du Burkina Faso ;
  • Victoire Fomekong Kenne du Cameroun. 

Josias Ndikumasabo du Burundi, Adrien Makaya du Gabon, Mouhamadoune Seck du Sénégal et Christian Raoul Adekou du Bénin ont suivi les activités par écrans interposés. 



1. A l’heure actuelle, de quelles manières les enseignants de votre pays sont-ils accompagnés ? Sont-ils assez soutenus ? Les inspecteurs doivent-ils changer de posture ?

Victoire Fomekong Kenne: Au cours des activités d’encadrement et d’animation pédagogique menées au sein des établissements scolaires du Cameroun, les enseignants reçoivent beaucoup plus d’injonctions des inspecteurs qui ne tiennent pas souvent compte de leurs préoccupations ni de leurs représentations initiales et expériences professionnelles. Les inspecteurs se positionnent généralement lors de ces rencontres comme des supérieurs qui en savent toujours plus et doivent affirmer leur autorité, parfois par des rappels à l’ordre et des menaces, pour s’assurer de l’exécution par les enseignants des orientations pédagogiques prônées dans le cadre des réformes. Les inspecteurs doivent absolument changer de posture d’intervention pour adopter une posture d’accompagnement à travers l’écoute, la bienveillance, le respect, la disponibilité, s’ils souhaitent réellement aider l’enseignant à porter un regard réflexif sur sa pratique afin de la faire évoluer.


2. En quoi former des formateurs et des inspecteurs à la démarche d’observation et d’analyse des pratiques enseignantes pourrait aider les enseignants à actualiser leurs compétences ?

Victoire Fomekong Kenne: Former des formateurs et des inspecteurs à la démarche d’observation et d’analyse des pratiques enseignantes leur permettra d’être mieux outillés sur la manière d’aider les enseignants à partir de leurs propres pratiques et sans crainte d’être jugés, pour prendre du recul ou de la distance sur celles-ci, les questionner, les remettre en question, dans un processus de co-construction. Ce-faisant, ces derniers pourront clarifier leurs grilles de lecture de la pratique, mettre en commun leurs idées et connaissances, les structurer avec l’aide des formateurs, identifier les invariants et retourner à la pratique pour l’améliorer. Cette démarche qui s’appuie sur l’articulation pratique-théorie-pratique dans une alternance intégrative prend appui sur la recherche et de ce fait permettra aux enseignants d’actualiser leurs compétences de manière autonome.

3. Qu’est-ce que cette formation vous a apporté ?

Victoire Fomekong Kenne: Cette formation, en renforçant mon expertise dans le domaine de l’observation et de l’analyse des pratiques enseignantes et de l’ingénierie de la formation, a amélioré mon sentiment d’efficacité personnelle au terme des activités menées lors de l’intersession. J’ai appris à faire plus attention aux concepts et verbes que j’utilise dans le domaine de la formation, en les distinguant les uns des autres et en tenant compte de leurs implications sur mes postures d’intervention. Je me suis résolument positionnée comme accompagnateur dans le cadre des formations que j’aurais à effectuer, convaincue des avantages de cette posture. Je me sens également plus à même d’identifier les stratégies de sécurisation utilisées par les enseignants, de leur proposer un soutien adéquat, de qualifier et faire face aux éventuelles résistances.


4. Comment envisagez-vous la suite ?

Victoire Fomekong Kenne: J’envisage dans l’immédiat avec l’accord de mon supérieur hiérarchique, d’organiser la formation des inspecteurs pédagogiques nationaux de l’Enseignement Normal au cours de l’année scolaire 2021-2022. Dans la même veine, je vais soumettre à l’attention de Madame l’Inspecteur Général des Enseignements du Ministère des Enseignements Secondaires un rapport circonstancié pour expliquer la nécessité de vulgariser ces formations à l’échelle nationale, afin que désormais les inspecteurs soient convaincus de la nécessité pour eux de se positionner en accompagnateurs, pour contribuer à l’amélioration de l’efficacité des enseignants grâce à la pratique réflexive.

Par ailleurs, je reste à la disposition du Programme APPRENDRE de l’AUF pour animer des sessions de formation chaque fois que je serai sollicitée.


1. A l’heure actuelle, de quelles manières les enseignants de votre pays sont-ils accompagnés ? Sont-ils assez soutenus ? Les inspecteurs doivent-ils changer de posture ?

Christian Raoul Adekou: En termes de soutiens, théoriquement plusieurs possibilités sont offertes aux enseignants. Il s’agit notamment : 

  • des visites de classe,  
  • des inspections de classe,  
  • des visites groupées, les séances d’unité pédagogique,  
  • des formations de proximité en unité pédagogique,  
  • du suivi par le directeur de l’école  

Mais de façon pratique, il se pose un véritable problème. Le personnel qui doit assurer ce suivi est insuffisant et le peu est surchargé. Le directeur de l’école doit assurer un suivi, selon son cahier des charges, mais il s’occupe aussi d’une classe. Son suivi se limite donc souvent aux visas des fiches qui lui sont soumises par les enseignants de l’école. De même, les membres du corps d’encadrement (conseillers pédagogiques et inspecteurs) ne sont pas nombreux. Ils n’arrivent pas à suivre tous les enseignants. En somme, un nombre infime d’enseignants bénéficie d’un suivi régulier par an. 


2. Sont-ils assez soutenus ?

Christian Raoul Adekou: Les enseignants ne sont pas véritablement soutenus ou le sont insuffisamment. Lorsqu’un enseignant bénéficie d’une visite de la part du conseiller pédagogique, il pense qu’il est inspecté (perception négative). Au-delà de cet aspect, l’enseignant n’est pas accompagné. Le concept « accompagné » est encore « nouveau » ici au Bénin. Les contours de ce mot ne sont pas cernés. Les enseignants reçoivent plutôt des visites suivies d’instructions voire de conseils. Ceci se fait à travers la visite de classe au cours de laquelle l’encadreur peut cogérer la situation d’apprentissage avec l’enseignant. L’encadreur ou l’inspecteur/conseiller pédagogique rectifie et oriente les pratiques enseignantes. Les visites de classe et les inspections se terminent par un vécu pédagogique qui aboutit à des conseils donnés oralement ou des prescriptions faites dans le cahier de conseils de l’enseignant.  


3. Les inspecteurs doivent-ils changer de postures ?

Christian Raoul Adekou: Il est nécessaire que l’inspecteur change de posture. La plupart du temps, l’inspecteur renvoie tout à sa propre expérience. Il part d’une norme pour évaluer l’enseignant. Mais, dans une démarche d’accompagnement et même d’analyse des pratiques, l’inspecteur/conseiller Pédagogique doit pouvoir laisser l’enseignant faire des erreurs. Il doit pouvoir se joindre à l’enseignant, le suivre dans son évolution. Les savoirs de l’expérience de l’inspecteur ou du conseiller pédagogique sont utiles mais ne sont pas la norme à suivre. La posture de contrôleur doit laisser place à celle du formateur-accompagnateur qui aide l’enseignant à construire une identité professionnelle. La distanciation dans l’analyse de la pratique est un pas vers la démarche réflexive. Les membres du corps d’encadrement doivent accepter toutes innovations initiées par l’enseignant en analysant avec ce dernier la portée pédagogique de ces innovations et en travaillant à l’amélioration de sa pratique. 

4. En quoi former des formateurs et des inspecteurs à la démarche d’observation et d’analyse des pratiques enseignantes pourrait aider les enseignants à actualiser leurs compétences ?

Christian Raoul Adekou: Former des formateurs et des inspecteurs à la démarche d’observation et d’analyse des  pratiques enseignantes permettra aux enseignants de construire leur propre espace professionnel. Une telle formation permettra au corps d’encadrement d’être plus proche des enseignants. L’amélioration des pratiques enseignantes passera par le changement de la posture des inspecteurs/conseillers pédagogiques. Il est donc nécessaire d’asseoir un processus continu et durable d’accompagnement des inspecteurs en vue de construire un dispositif professionnalisant de formation d’enseignants réflexifs. Le processus doit engager le corps d’encadrement dans une démarche d’apprentissage, de déconstruction des savoirs et des représentations pour la reconstruction d’une posture qui lui permet d’observer du recul en toute situation (professionnelle). La richesse de la pratique enseignante doit être mise en exergue à travers l’analyse de la pratique, à travers une démarche réflexive qui permet de suivre ce que l’enseignant fait lors du contrat didactique. 


5. Qu’est-ce que cette formation vous a apporté ?

Christian Raoul Adekou: Particulièrement, la formation m’a outillé et m’a permis d’appréhender plusieurs concepts tels que: Observation-analyse-évaluation, guider-conseiller-accompagner etc. Grâce à cette formation, j’ai pu comprendre, entre autres, ce que l’on entend par accompagnement de l’analyse des pratiques professionnelles (APP), la démarche compréhensive et réflexive (ses étapes). J’ai compris qu’il existe des démarches et des postures. Je pense qu’avec cette formation j’ai pu faire la nuance entre analyse et évaluation.  

Cette formation me permet désormais d’analyser une commande. Que cette commande soit en lien avec la mise en œuvre de la pratique d’une APP, ou la conception d’outils d’observation ou qu’elle soit centrée sur l’enseignant et les apprenants, l’accompagnement de l’APP (démarche et posture dans un GAPP), la conduite d’entretien formatif duel à partir de l’APP,  je sais comment agencer le contenu de programme de formation et comment orienter des TDR pour garantir une réelle harmonie entre la commande et le souhait réel du pays demandeur. Mais encore, à ce niveau des travaux de renforcement avec les experts sont nécessaires pour consolider les savoirs. 


6. Comment envisagez-vous la suite ?

Christian Raoul Adekou: La situation est bien connue au Bénin. Aujourd’hui, il est nécessaire de faire un travail avec le corps d’encadrement (inspecteurs et conseillers pédagogiques) formé à l’Ecole de Formation du Personnel d’Encadrement de l’Education Nationale (EFPEEN). J’y pense et je muris un projet à ce sujet. Je pense travailler sur l’analyse des pratiques avec le personnel du corps d’encadrement. Mais ceci n’est pourtant pas si simple car il s’agit de posture et il faut plutôt associer à ce processus toute l’école de formation. 

Par ailleurs, les missions dans d’autres pays permettront aussi de consolider ces acquis dans le domaine de l’observation, de l’analyse, de la conception voire de l’ingénierie. Elles seront aussi bienvenues car l’essentiel c’est de poursuivre les échanges avec d’autres acteurs de l’éducation d’autres pays. 


1. A l’heure actuelle, de quelles manières les enseignants de votre pays sont-ils accompagnés ? Sont-ils assez soutenus ? Les inspecteurs doivent-ils changer de posture ?

Innocents Ouedraogo, Alphonse Nagnon et Etienne Ouedraogo: Au Burkina Faso, les enseignants sont soutenus dans leurs pratiques de classe par les inspecteurs de l’enseignement primaire ou secondaire (et par les conseillers pédagogiques jusqu’à une époque récente), selon le niveau d’enseignement. Le soutien s’effectue particulièrement à travers les visites de classe dont bénéficient certains enseignants pendant l’année scolaire et de temps à autre, mais très occasionnellement, à travers des séminaires et/ou ateliers de formation. Ce soutien reste insuffisant du fait qu’il ne touche qu’un nombre infime d’enseignants, mais aussi du fait que la plupart des enseignants ne bénéficient que d’une seule visite (voire aucune pour le cas du secondaire) au cours d’une année scolaire. 

Dans leurs pratiques, la plupart des inspecteurs font du contrôle et/ou de l’évaluation plutôt que de l’accompagnement. Autrement dit, ils cherchent à vérifier la conformité des actions des enseignants d’avec le prescrit et à porter des jugements de valeurs.  

Cette posture doit changer si nous voulons que les visites de classe soient des cadres de formation d’enseignants réflexifs, capables d’analyser leurs propres pratiques. 


2. En quoi former des formateurs et des inspecteurs à la démarche d’observation et d’analyse des pratiques enseignantes pourrait aider les enseignants à actualiser leurs compétences ? 

Innocents Ouedraogo, Alphonse Nagnon et Etienne Ouedraogo: Dans les dispositifs de formation initiale et continue des enseignants au Burkina Faso, ce sont surtout les inspecteurs qui assurent les activités de formation professionnelle. Former des formateurs et des inspecteurs à la démarche d’observation et d’analyse des pratiques enseignantes est une nécessité pour cette catégorie d’acteurs du système éducatif burkinabè. Les formateurs des écoles professionnelles pourront initier les futurs enseignants à l’analyse de leurs propres pratiques, mieux, les inspecteurs assurant la formation continue comprendront que leur rôle n’est pas seulement de contrôler ou de juger mais d’aider les enseignants à améliorer leurs pratiques lors des visites de classe. Des inspecteurs formés à la réflexivité et à l’accompagnement contribueront à former à leur tour des enseignants réflexifs.   


3. Qu’est-ce que cette formation vous a apporté ? 

Innocents Ouedraogo, Alphonse Nagnon et Etienne Ouedraogo: Cette formation a été bénéfique à plus d’un titre. Elle a été une source de clarification des concepts d’observation, d’analyse, d’évaluation et d’accompagnement. La clarification de ces concepts a changé nos représentations de l’encadrement pédagogique des enseignants. Mieux, elle m’a inspiré des manières de former à des pratiques réflexives. Partir des représentations ou des pratiques des formés est élément indispensable à la réussite de l’œuvre du formateur-accompagnateur. 


4. Comment envisagez-vous la suite ?

Innocents Ouedraogo, Alphonse Nagnon et Etienne Ouedraogo: En tant que formateurs d’élèves professeurs et inspecteurs dans une école normale supérieure, nous nous appuierons sur les acquis de cette formation pour sensibiliser, initier et accompagner les stagiaires que nous recevons à l’ENS en formation initiale, à l’observation analyse des pratiques pour leur professionnalisation. Les acquis de cette formation peuvent également être réinvestis dans l’accompagnement à l’élaboration de leur mémoire de fin de formation. En outre, pour les cours que nous dispensons, les acquis de cette formation nous serviront dans nos approches pédagogiques pour instaurer des échanges favorisant les réflexions personnelles auprès des stagiaires.  

Pour certains d’entre nous qui participons à la formation continue sur le terrain, notamment lors des visites de classes-conseils, nous essaierons de disséminer les démarches d’analyse d’observation -analyse de pratiques acquises. 

Un autre réinvestissement possible serait le partage des acquis de cette formation avec des collègues formateurs des écoles de formation professionnelle, soit dans des cadres organisés à cet effet, soit à l’occasion de certains regroupements occasionnels. 


1. A l’heure actuelle, de quelles manières les enseignants de votre pays sont-ils accompagnés ? Sont-ils assez soutenus ? Les inspecteurs doivent-ils changer de posture ?

Mouassa Mohamed Sagayar: Au Niger, l’accompagnement des enseignants se fait par le biais des Inspecteurs et Conseillers Pédagogiques à travers des visites de classe. Les enseignants sont accompagnés dans les classes in situ (observation et analyse de leurs pratiques et un entretien pédagogique à la suite) et dans les Cellules d’ animation Pédagogiques (CAPED) à travers des échanges et débats sur les difficultés pédagogiques et didactiques rencontrées au quotidien. Le soutien doit être renforcé car les encadreurs ne sont pas non seulement en nombre suffisant, mais ils ont besoin d’un renforcement de leur capacité à faire l’accompagnement comme il se doit. Les innovations pédagogiques imposent aux Inspecteurs et aux Conseillers Pédagogiques de changer de posture pour passer de la posture haute (détenteur de savoir et contrôleur) à la posture posture basse (guidage, accompagnement et conseil).


2. En quoi former des formateurs et des inspecteurs à la démarche d’observation et d’analyse des pratiques enseignantes pourrait aider les enseignants à actualiser leurs compétences ? 

Mouassa Mohamed Sagayar: La formation des formateurs et des inspecteurs à la démarche d’observation et d’analyse des pratiques enseignantes devient une préoccupation « urgente » et  formelle pour leur permettre de développer de nouvelles compétences. Observer et analyser les pratiques enseignantes reviennent à former les encadreurs pédagogiques aux étapes de la démarche d’analyse de pratiques professionnelles (APP) pour permettre aux enseignants de faire évaluer leurs pratiques de classe.



3. Qu’est-ce que cette formation vous a apporté ? 

Mouassa Mohamed Sagayar: Les apports de cette formation sont nombreux et pertinents. Je peux noter entre autres apports :

–          Identifier les points essentiels (épisodes signifiants) qui peuvent être candidats à une analyse didactique

–          Déterminer le type d’analyse en lien avec les améliorations en termes d’accompagnement et de guidage

–          Comment renseigner la fiche d’analyse pour faire l’analyse en filigrane

–          Déterminer les intérêts/conséquences pour une analyse fine et le repérage des incidents didactiques 

–          L’exercice de partage entre participant.es est une activité très interactive de mutualisation. Une activité très pratique de partage et de co-construction des observables et des analyses d’une vidéo de pratique de classe.

–          Les différentes sessions ont été des moments très pratiques et m’a permis de travailler collectivement autour des synthèses très enrichissants

–          Les cadres d’analyses m’ont permis de voir des apports théoriques qui orientent et complètent  les connaissances sur les cadres d’analyses. Avec un tel apport, les clarifications précisent le contenu et leurs spécificités.

–          Les textes et les documents mis à notre disposition sont des références très pertinentes.

–          Les grilles de lecture professionnelle mises à notre disposition sont des outils pertinents à exploiter pour un meilleur usage dans les CAPED


4. Comment envisagez-vous la suite ?

Mouassa Mohamed Sagayar: La suite de cette formation va consister à mettre en pratique les acquis et apports de cette formation en collaboration avec la Direction de la Formation Initiale et Continue. Nous allons pour cela travailler ensemble pour élaborer un plan d’action de réinvestissement et de formation à l’observation et à l’analyse des pratiques des Inspecteurs et Conseillers Pédagogiques. Nous restons en contact avec les experts internationaux pour un accompagnement à distance ou en présentiel dans un premier temps avant de voler de nos propres ailes, ce que l’on pourra faire avec beaucoup d’aisance et d’assurance.

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