Porteur de projet : Mamadou Saliou Diallo
Statut : Terminé
Rapport final : Télécharger le PDF

Le projet part du constat que la formation initiale et continue des enseignants en Guinée n’intègre pas pour le moment de dispositif pour un usage des outils numériques dans les situations pédagogiques. L’étude porte sur l’état de l’usage des outils numériques dans les pratiques de classe dans les cycles primaire et secondaire. Quels sont les types d’usages qui émergent des pratiques, s’il en existe ? Quelles disciplines, pratiques pédagogiques font état d’usage d’outils numériques ? Quels sont les usages envisagés et pour quelles tâches pédagogiques ? L’objectif étant de voir comment à partir des usages envisagés, déclarés ou mis en œuvre, il est possible de formaliser des parcours formatifs.


Méthodologie


L’étude se focalise sur les types d’usages centrés sur l’apprenant et les types d’usages centrés sur les actes d’enseignement/apprentissage. Ainsi, la récolte d’un lot de données pourra informer sur le rôle de l’ordinateur, de la tablette, du téléphone ou de l’outil numérique utilisé par les apprenants et les enseignants, sur le degré de contrôle, sur les types de connaissances générales ou spécifiques que permettent ces outils, sur les différentes façons dont les outils numériques peuvent supporter les activités de l’apprenant. Un large balisage du terrain par une approche d’études documentaires sur les publications majeures faites par des chercheurs sera effectué.


Projets de recherche

Etude préparatoire pour la mise en place d’un enseignement bilingue en Centrafrique

L’objectif global de la recherche tel que formulés dans la réponse à l’appel est de‎‎ décrire les représentations et pratiques du français et du sängö chez les acteurs du système éducatif centrafricain (élèves, enseignants, chercheurs, parents- d’élèves, administratifs, politique…) à partir de leurs discours épi linguistiques.

Motivation, démotivation et transmotivation chez les enseignant.e.s au Cameroun: tirer parti des histoires vie personnelles des différents profils et statuts connus

Au Cameroun, être enseignant.e revient à être soit fonctionnaire ; soit contractuel.le ; soit contractualisé.e ; soit permanent.e ou non permanent.e ; soit vacataire non fonctionnaire ; soit vacataire fonctionnaire ; soit maître/maîtresse des parents ; soit volontaire ou bénévole. Au même moment, à profil ou statut professionnel égal, le salaire, la sécurité sociale, le profil de carrière et la considération sociale varient d’un.e enseignant.e à un.e autre. Partant de ces constats, ce projet ambitionne de répondre à la question suivante : quels sont les mobiles d’engagement, de maintien et de départ de l’un et l’autre des différents profils et statuts d’enseignant.e. connus au Cameroun ? 

Entrée et maintien des enseignants/enseignantes dans le métier: entre discours et réalités. Une analyse des politiques d’accompagnement et pistes d’amélioration possibles

Au Burkina Faso, les besoins en enseignants sont substantiels. Ainsi, il se pose la question de leur entrée dans la formation et de leur maintien. Comment se fait l’entrée dans le métier d’enseignant ? Quels sont les dispositifs pour maintenir les enseignants dans la fonction enseignante afin de capitaliser leurs expériences et expertises ? En somme, cette recherche s’intéresse à l’attrition et à la rétention des enseignants, plus spécifiquement la question de l’engagement au travail.