Etats des lieux sur l’éducation bilingue français/langues nationales au Togo, une recherche prospective pour un succès de l’enseignement bilingue langues africaines/français au cours primaire
Cette étude vise essentiellement à diagnostiquer la question de l’enseignement bilingue français/langues nationales au Togo en vue de ressortir les forces et les faiblesses de l’expérience en cours relative à l’enseignement bilingue langues nationales/français et de proposer des approches et des solutions structurantes et innovantes pour le succès de l’enseignement bilingue langues nationales/français dans le même pays. Ce diagnostic part des années 75, années marquées par la réforme de l’éducation nationale et l’usage des langues nationales (politique et aménagement linguistique du Togo), mise en œuvre par l’ordonnance n° 75-016 du 6 mai 1975 portant réforme de l’enseignement au Togo, à nos jours.
L’objectif global de la recherche tel que formulés dans la réponse à l’appel est de décrire les représentations et pratiques du français et du sängö chez les acteurs du système éducatif centrafricain (élèves, enseignants, chercheurs, parents- d’élèves, administratifs, politique…) à partir de leurs discours épi linguistiques.
Cette étude explore les dynamiques d’engagement, de maintien et de départ des enseignant·e·s au Cameroun dans un contexte marqué par une forte hétérogénéité statutaire et une iniquité organisationnelle et sociale. Entre titulaires bénéficiant d’une sécurité professionnelle et enseignants de circonstance exerçant dans la précarité, le métier se vit de manière contrastée, souvent plus comme un emploi par nécessité que comme une vocation. À travers une enquête qualitative menée dans quatre régions, l’analyse met en lumière les motivations, obstacles et stratégies d’adaptation propres à chaque profil, ainsi que les réponses institutionnelles et communautaires. Les résultats révèlent des conditions de travail difficiles, une marginalisation sociale persistante et des signaux de détresse appelant à des politiques urgentes de protection, de reconnaissance et d’amélioration du statut enseignant.
Au Burkina Faso, malgré un taux d’attrition relativement faible, le recrutement et le maintien des enseignants restent des enjeux stratégiques pour la qualité du système éducatif. Une étude menée dans cinq régions du pays analyse les politiques, pratiques et défis liés à l’entrée dans le métier, la rétention et l’engagement des enseignants du primaire, post-primaire et secondaire. S’appuyant sur une méthodologie mixte et un large panel d’acteurs, elle révèle un haut niveau de satisfaction concernant les processus de recrutement et les relations professionnelles, tout en soulignant des insatisfactions persistantes sur les conditions matérielles, la charge de travail et certains aspects de la formation. Les résultats ouvrent la voie à des actions concrètes, dont la création d’un Observatoire de l’Entrée et du Maintien dans la Profession Enseignante, afin de renforcer durablement l’attractivité et la stabilité de la fonction enseignante.