Les réponses à cet appel devront à la fois contribuer à une meilleure connaissance de la situation des systèmes éducatifs (enseignement de base et secondaire) à la sortie de la crise sanitaire et proposer des stratégies pérennes permettant de renforcer la robustesse, l’équité et la résilience des systèmes éducatifs considérés en mobilisant de manière pertinente les technologies numériques.

Le contexte de crise sanitaire mondiale a conduit à une situation que d’aucuns considèrent comme sans précédent dans l’histoire de l’éducation moderne. Même si l’heure des bilans reste à venir et que les données disponibles sur les effets des mesures qui ont accompagné les vagues successives restent limitées, l’urgence aujourd’hui est de réfléchir à la manière dont les gouvernements peuvent dépasser les chocs causés par la pandémie tout en jetant les bases de systèmes éducatifs plus robustes, plus équitables et plus résilients face à des crises profondes comme la pandémie mondiale de COVID-19, mais aussi face aux autres événements majeurs susceptibles de perturber en profondeur le fonctionnement des systèmes éducatifs.


C’est dans cette perspective que se situe l’appel à projets de recherche proposé par KIX Afrique 21. Le programme KIX Afrique 21 est piloté par le consortium composé de l’Agence Universitaire de la Francophonie, la CONFEMEN et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à travers son organe subsidiaire l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation (IFEF).

Il s’agit pour les futurs porteurs de projets de proposer aux États des pistes stratégiques qui leur permettront de bâtir des systèmes éducatifs alliant robustesse, équité et résilience en s’appuyant sur des approches et des outils mobilisant, lorsqu’elles sont pertinentes et accessibles, les ressources du numérique. L’objet n’est pas de proposer des dispositifs de sortie de crise fugaces et provisoires, mais d’envisager des solutions pérennes pour dégager des lignes d’évolution à moyen et à long termes.


Des critères essentiels pour candidater

Pour pouvoir candidater valablement, le soumissionnaire doit appartenir à une université d’un des pays concernés par KIX Afrique 21 et avoir le statut d’enseignant-chercheur ou un statut équivalent. Il constituera un partenariat regroupant des laboratoires universitaires issus d’au moins deux pays KIX Afrique 21 dont il assumera la coordination.

Le soumissionnaire coordinateur aura la charge de coordonner la recherche, de veiller à la remise des rapports intermédiaires et final, de la justification et de la répartition des budgets alloués à chacun des partenaires.

Le chef de l’établissement d’enseignement supérieur auquel le porteur de projet sélectionné est rattaché sera le signataire de la convention de financement.


Soumission des projets 

Toute question par rapport au présent appel est à adresser par mail à : kix21@auf.org

Les propositions de recherche doivent être transmises, au plus tard le 31 décembre 2021 à minuit GMT.


Financement

Montant maximum de la subvention : 32.000 euros par projet

Période couverte par la subvention : de mars 2022 à mai 2023


Constitution du dossier

La soumission se fait uniquement par courrier électronique à l’adresse suivante : kix21@auf.org

Les informations doivent être fournies dans quatre fichiers distincts, dans un seul et même envoi :

Le résumé du projet : Sur 3 pages maximum, faire figurer l’objet du projet (titre), le résumé, une brève justification, le responsable pour chacune des universités concernées, le nom du coordinateur.

La description du projet : Sur 10 pages maximum, indiquer dans l’ordre suivant :

  • La justification du projet et la description des objectifs 

  • La présentation des aspects méthodologiques et des instruments de la recherche (cadre conceptuel, méthodes de collecte des données, mode d’analyse des données…) 

  • Un calendrier d’exécution précis basé sur un échéancier mensuel

  • Un budget détaillé du projet de recherche précisant l’autofinancement éventuel et la participation financière demandée

  • Une fiche de renseignements relative au coordinateur et à chacun des partenaires : Elle contiendra notamment pour chacune des universités concernées le curriculum vitae (trois pages maximum) et la présentation des autres membres de l’équipe.
  • Une lettre d’engagement : Elle est signée par le responsable de la structure de rattachement de l’enseignant-chercheur soumissionnaire et garantit que ce dernier est autorisé à proposer le projet au nom de son université.

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