L’accès à internet est une réalité pour le plus grand nombre des jeunes Camerounais : de plus en plus de zones sont couvertes par les réseaux de téléphonie mobile qui sont, il convient de le rappeler, de bien meilleure qualité que par le passé. Les téléphones – donnant l’accès à Internet – et les ordinateurs sont de plus en plus à la portée des populations tandis que le prix de la connexion Internet dans les cybercafés ou des abonnements téléphoniques et les clés Internet est abordable. Les jeunes Camerounais, comme on pourrait s’y attendre, profitent tout particulièrement de cette mouvance technologique qui n’est pas sans susciter des interrogations au sujet de leurs pratiques communicationnelles. En effet, en plus de l’utilisation d’un langage d’abréviation qui caractérise un certain genre de communication sur Internet, force est de constater qu’un bon nombre fait usage du camfranglais comme code de transmission de leurs pensées. C’est le cas dans certains forums où les jeunes Camerounais de tous horizons se retrouvent pour « taper les divers », Facelivre ou Twitter étant les réseaux sociaux par excellence pour ces jeunes qui veulent s’ouvrir au monde. Le but de ce travail est d’étudier la communication des membres d’une page dédiée au camfranglais sur Facelivre et d’en envisager l’impact sur le français écrit de ceux-ci. Ce travail est bâti sur trois grands axes : la situation linguistique du Cameroun, la population d’étude et les probables conséquences liées à cette pratique langagière d’un autre genre.

Auteur : Bogni, Téguia

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